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Poste de traite à Hudson Bay, Coppermine, NWT. [Kugluktuk, Nunavut], (1949). Library and Archives Canada |
Jusqu’à présent, il semble que le réchauffement climatique ne peut pas être la source d’une crise identitaire, du moins pas tout seul. Il apparaît qu’une autre dimension, différente de celle concrète du changement environnemental, soit aussi responsable de la situation actuelle des peuples indigènes – crise socio-éco-culturelle. De ce constat, nous pouvons considérer que la nature des rapports entretenus avec la société occidentale fait partie de ces facteurs. En effet, les relations entre ces deux mondes sont inégales et hiérarchisées. Pour autant, il serait dangereux d’adopter un jugement manichéen sur la question, dès lors il est nécessaire de réfléchir aux moyens dont disposent et qu’utilisent chaque acteur.
A) La confrontation au monde occidental : un rapport de domination ?
Une tradition occidentale colonisatrice : effacer les spécificités du monde indigène
La confrontation des sociétés arctiques au monde occidental s’avère également problématique. Historiquement, les Occidentaux sont associés au processus de colonisation, qui s’accompagne généralement d’une volonté d'« éducation » des populations « sauvages ». Les régions arctiques n’y font pas exception. Dès le XVIIe s et l’arrivée des premiers colons en Alaska, Sibérie, Groenland etc., les populations arctiques sont marginalisées voire instrumentalisées (Marion et Benhammou, 2015, 51-62). Des communautés sont délocalisées de force vers des régions inhabitées pour que l’État responsable puisse en revendiquer la souveraineté (Dupré, 2011, 139-151), comme les Inuits originaires de Tassilaq au Groenland par le Danemark en 1925. De vastes campagnes de conversion au catholicisme sont organisées à l’encontre des cultes locaux par des missionnaires. Ainsi, les chamanes sont parfois convertis en pasteurs afin de faciliter l’adoption en interne du catholicisme (Martin, 2016, 89-105). Dans ce contexte, comment maintenir son identité face à des changements qui impliquent un nouveau territoire et perception du monde ?
En outre, ces mécanismes - instrumentalisation, conversion – semblent toujours d’actualité. Les conversions sont relativement acceptées au XVIIe s car elles sont porteuses d’espoir [1] : aujourd’hui, les conséquences du réchauffement climatique permettent d’envisager un schéma similaire (Martin, 2016, 140-145). Les mouvements écologistes semblent suivre une logique de conversion au mythe de l’authentique et du « bon sauvage ». Les indigènes, s’ils jouent le rôle des chasseurs et pêcheurs traditionnels, peuvent continuer à vivre dans les parcs naturels créés, sinon, sont déplacés et séparés des animaux désormais protégés. Ainsi, le monde occidental semble continuer à effacer les spécificités indigènes pour façonner ces derniers à leur image, davantage qu’à les aider à s’adapter dans un monde qui leur a été imposé.
Rationaliser le monde indigène
Au cours de l’histoire on remarque une volonté d’intégrer le monde indigène dans les dynamiques du monde occidental. En 1867, les États-Unis achètent le territoire de l’Alaska à la Russie et les peuples indigènes de la région, sans avoir exprimé leur opinion, sont subordonnés. Les nouveaux arrivants affirment que les ressources minières, halieutiques et forestières sont sous-exploitées par les Peuples Autochtones et se déclarent alors les propriétaires légitimes qui sauront en tirer profit (Martin, 2016). En 1906, ils imposent la propriété individuelle aux Peuples Autochtones - notion complètement opposée à leur perception de la nature mais que les occidentaux prônent comme un moyen pour les indigènes de se développer - par l’Alaska Native Allongent Act, qui fait perdre à ces derniers deux tiers des terres qu’ils parcouraient (Martin, 2016).
D’autre part, la division d’un territoire par la mise en place de frontières politiques était méconnue par les peuples autochtones du Grand Nord qui se déplaçaient librement au rythme des saisons. Dès 1751, lorsque les frontières entre le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande sont établies, on accorde aux Samis la libre circulation afin qu’ils puissent suivre les routes migratoires du renne. Néanmoins, en 1852 la frontière entre la Norvège, la Finlande et la Russie est fermée et les éleveurs de rennes sont empêchés d’exercer leur droit jusqu’à la fin du XXème siècle. De plus, l’État norvégien était le propriétaire des terres ancestrales samies du Finnmark, au nord de la Norvège, jusqu’en 2005 où est élaborée une nouvelle loi qui accorde finalement au peuple sâme la gestion de ces terres et leurs ressources en les reconnaissant comme les utilisateurs légitimes par leur rapport ancestral (Dubreuil, 2014).
Plus récemment, en raison des enjeux posés par le réchauffement climatique, des scientifiques ont proposé aux Gwich’in de pratiquer l’élevage de vache ou l’agriculture comme alternative à la chasse (Martin, 2016, 125-130). Logiquement, l’adoption d’un pratique qui leur est étrangère à leur culture et à leurs pratiques est devenue vite un échec. Ainsi, tout au long de l’histoire ces peuples se sont vus forcés à intérioriser des normes et des logiques occidentales, sans que les Occidentaux tentent de comprendre leur perception du monde.
Un monde imposé selon les logiques occidentales : l’exploitation
L'Arctique est considéré par les Occidentaux comme un espace sauvage non anthropisé, c’est le concept de wilderness. Dès lors, une certaine fascination et une grande convoitise vont conduire à l’exploitation de ce territoire. Tout d’abord, de manière indirecte, on observe une exploitation culturelle à travers le tourisme en expansion (près de 10 millions de visiteurs en 2010) en raison d’une attirance progressive envers ces paysages emblématiques de l’Arctique mais aussi envers le caractère atypique des populations autochtones. Toutefois cette activité peut être néfaste, étant donné qu’elle pourrait perturber les écosystèmes avec les nuisances sonores, les déchets non ramassés mais aussi par la dégradation des végétaux dus à une traversée trop répétitive d’un même itinéraire (Loïzzo et Tiano, 2019).
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Un ours polaire fouillant dans les déchets, par Jenny E Ross. |
B) L’assimilation progressive de la culture occidentale : une dépendance progressive ?
La généralisation des modes de vie sur le modèle occidental
Les peuples indigènes de l’Arctique, sous l’influence des Occidentaux, ont acquis de façon progressive le mode de vie de ces derniers. C’est le cas des Inuit, ancien peuple nomade, dont les premiers échanges avec les Occidentaux au XIXe siècle résultent du passage des navires baleiniers le long des côtes. Les échanges auprès des postes de traite deviennent vite une source importante de leurs revenus ce qui fait qu’entre 1920 et 1960 ils abandonnent progressivement le mode de vie nomade au profit de celui semi-nomade. Les emplois locaux étaient avant tout saisonniers et ce n’est qu’aux alentours des années 1970, suite à la création de municipalités canadiennes que l’offre d’emplois salariés, notamment de postes administratifs, explose (Martin, 2016, 186). Les Inuit, ayant besoin de revenus supplémentaires pour pouvoir se procurer de produits tels que la motoneige et l’essence afin de continuer à pratiquer leurs activités traditionnelles, se sédentarisent et deviennent salariés.
Ainsi, les nouvelles générations adoptent davantage le mode de vie des sociétés occidentales [3] et peuvent parfois être séduites par leur confort et stabilité mais cela les éloigne du mode de vie traditionnel et d’une conception du monde particulière qui se perd.
L’introduction de produits occidentaux en Arctique
L’arrivée progressive des Occidentaux au cours du XXe s engendre d’importantes mutations dans les pratiques culturelles et économiques des peuples du grand Nord. Les petits villages se transforment en villes, les territoires arctiques, restés jusque-là très à l’écart du monde extérieur, sont désormais aménagés par des infrastructures routières. Les solides bottes en peau de bête laissent place aux baskets occidentales et les kayaks disparaissent au profit des bateaux à moteur. L’incorporation des produits occidentaux pourrait constituer un avantage pour la capacité à s’adapter des peuples indigènes, s'il ne risquait pas de remettre en question les savoirs et modes de vie indigènes. L'introduction des GPS et services de navigation, par exemple, modifient la pratique de l’orientation, un caractère essentiel pour la survie dans ces territoires aux temps météorologiques extrêmes - pourtant, les peuples autochtones savaient les maitriser avant l'introduction de ces technologies (Berkes et Armitage, 2010). Par exemple, l’usage de l’ouïe était très utile pour déduire leur position - la qualité du son varie selon le lieu et permet de distinguer une plaine d'une falaise. De même, l’efficacité des motoneiges est aujourd'hui favorisée car elle permet de parcourir de plus longues distances en un laps de temps équivalent voire réduit. Cela conduit à l'élimination du temps considérable passé à soigner les chiens d'attelage, à les nourrir, à chasser leur nourriture et à entretenir leur matériel. Surtout, le besoin de viande des ménages baisse et se traduit par une réduction de deux tiers de la consommation animale par la famille. Le régime alimentaire est lui même modifié : les chiens étant nourris par de la viande de phoque pour leur qualité nutritive supérieure à celle des poissons, l'introduction des motoneiges conduit les chasseurs à abandonner peu à peu leur chasse, à tel point que les Inuits n’en consomment pratiquement plus vers les années 1980 (Collignon, 1996). L’introduction de tous ces produits occidentaux est d'autre part la source de nombreux problèmes socio-économiques. Les nouvelles techniques permettent aux indigènes de maintenir une production rentable et concurrentielle, toutefois, l’option des motoneiges apporte des coûts supplémentaires comme l’achat de l’essence ou l’entretien des machines et nécessite un apport financier constant. L'implantation des supermarchés rend la nourriture occidentale beaucoup plus accessible, mais celle-ci se caractérisant par une qualité nutritionnelle faible, le taux d’obésité et de diabètes augmentent progressivement accentué par la sédentarisation. En peu de mots, l’insertion à la globalisation accompagnée par les conséquences du réchauffement climatique fait perdre aux Peuples Autochtones leurs repères socio-culturels qui sont souvent à l'origine de l’augmentation des violences, des addictions et des suicides (Loïzzo et Tiano, 2019, 103).
La tendance à la folklorisation, une menace interne aux sociétés indigènes ?
Aujourd’hui, les territoires arctiques sont de plus en plus attractifs pour des Occidentaux en quête d’un dépaysement paysager et culturel. En effet, c’est aussi la volonté de découvrir des sociétés autochtones vivant différemment qui motive les touristes – le mythe de l’eskimo vivant dans son igloo reste répandu. Pourtant, les populations indigènes ne vivent aujourd’hui quasiment plus selon leurs modes de vie traditionnels. Le risque du développement du tourisme, qui constitue l’un des principaux revenus des populations de ces régions (Delmas, 2016, 283-288), est alors de donner aux touristes ce qu’ils veulent voir – de l’authenticité, des objets traditionnels - de manière artificielle. Ainsi, les activités de chiens de traineaux proposées par les Inuits en Alaska, les sculptures traditionnelles vendues au Groenland, ou encore les festivals de musique Sami en Laponie n’ont plus de signification culturelle comme celle qu’ils avaient pu avoir par le passé mais semblent simplement une instrumentalisation des cultures indigènes répondant aux lois du marché (Ayaydin, 2021). Ce qui peut apparaître comme un moyen de sauvegarder, de relancer les traditions locales peut se révéler finalement une construction tout à fait factice de celles-ci, les séparant de celles que les sociétés indigènes avaient pu pratiquer – ou qu’ils pratiquent encore. La folklorisation des cultures indigènes semble ainsi engendrer une dénaturation et uniformatisation des traditions indigènes. Au contraire de raviver les identités, elle pourrait s’avérer cloisonner et limiter les populations indigènes dans un passé obsolète. Cette fixation de traditions passées ne pourrait-elle pas se révéler finalement un obstacle à l’adaptation des traditions à la modernité ?
C) Les indigènes qui en tirent parti pour alerter sur leur situation
Se faire connaitre sur la scène internationale
S’il apparait que la confrontation au monde occidental représente une véritable menace pour les sociétés indigènes, il ne faut pas considérer la situation de ces derniers comme sans issue. Au contraire, les populations de l’Arctique ont pour la plupart su s’approprier les techniques de communication occidentales pour faire connaître leurs revendications sur la scène internationale. De nombreux peuples se sont organisés au sein de fédérations et d’associations comme le Gwich’in Steering Committee, ou l’Association Internationale Aléoute [4] afin d'unifier leurs capacités d’action (Arctique : Préoccupations européennes pour un enjeu global, s. d.). En outre, le réchauffement climatique a permis à la fois à leurs interventions d’être plus crédibles mais aussi d'utiliser de nouveaux outils pour se faire entendre. Ainsi, les peuples indigènes utilisent des symboles significatifs dans l’imaginaire occidental et au regard de la crise environnementale pour être plus facilement identifiés, comme les animaux menacés, à l’instar du caribou symbole des Gwich’in (alors même que cet animal, s’il est important dans leur culture, est loin d’être le seul), ou plus généralement l’ours blanc, devenu « l’étendard de la lutte contre le réchauffement climatique » (Benhammou et Marion, 2015). L’objectif est de toucher les cordes humanistes des Occidentaux.
Se saisir de la dimension politique
La participation dans la sphère politique et internationale est essentielle afin de pouvoir faire face à la crise climatique actuelle, un problème majeur qui doit être traité avec la collaboration de tous et à tous les niveaux, et au maintien de leur identité autochtone.
Lors de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le réchauffement climatique (CCNUCC) en 2000, le peuple Inuit s’adresse au reste du monde en partageant leurs constats sur la dégradation des sols et des écosystèmes arctiques. La situation se généralise à tous les peuples indigènes de l’Arctique qui cherchent à alerter sur leur faible capacité à s’adapter à des changements d’une telle ampleur et sur la menace que ceux-ci représentent pour le maintien de leur identité fondée sur leurs pratiques singulières et leur rapport à la nature.
À l’échelle nationale, les peuples indigènes sont de plus en plus représentés dans la sphère politique. En Laponie, la Norvège, la Suède et la Finlande ont mis en place un parlement Sami afin que la minorité puisse participer à la prise de décision et être consultée par le Gouvernement local dans des affaires qui les concernent. En Norvège la constitution norvégienne reconnaît la responsabilité de l’État à soutenir le peuple et la culture sâme et le Parlement Sami, crée en 1989 et compétent dans les domaines de la langue, la culture, l’industrie et l’éducation. Les parlementaires nomment des membres du conseil d’administration des terres du comté de Finnmark qui gère et protège les terres ancestrales.
Du côté de l’Arctique canadien, on valorise des instances de cogestion entre indigènes et non-indigènes notamment dans la protection des écosystèmes. Le Fisheries Joint Management Committee, composé de deux membres nommés par le gouvernement et deux autres par le Inuvialuit Game Council, travail auprès des communautés de pêcheurs afin d’établir des quotas et maintenir un équilibre dans l’exploitation des ressources halieutiques. Ils mènent aussi projets de recherche où le savoir scientifique et les connaissances indigènes sont mis en relation afin de proposer des solutions aux problèmes locaux liés à la crise environnementale.
Un bilan mitigé : le peuple Inuit contre les États-Unis, une plainte avant tout symbolique
Les tentatives des peuples autochtones de se faire entendre et de s’ériger comme acteurs de leur futur ont obtenu des résultats variables. En 2005, Le Conseil Circumpolaire Inuit (Inuit Circumpolar Council) dépose une plainte contre les États-Unis, responsable de la détérioration des territoires Inuits par le réchauffement climatique en tant que principal émetteur de CO2, auprès de la Commission Interaméricaine des droits de l’homme. Il leur était demandé d’assumer leur responsabilité, réduire leurs émissions de gazes à effet de serre et mettre en place des mesures afin de protéger la culture et les territoires Inuit. Cependant, la pétition a été refusée. Mais les Inuits ne sont que partiellement vaincus. Ils ont gagné en visibilité et ont préparé le terrain pour de nouvelles revendications des peuples indigènes (Baird, 2008). Ainsi, les actions menées afin d’accroitre leur reconnaissance nationale et internationale, si elles n’aboutissent pas toujours, ne sont jamais tout à fait vaines.
[1] L’arrivée des colons occidentaux entraine en effet un choc microbien à l’origine de grandes épidémies dévastatrices pour les populations locales. Les colons se présentent alors la religion comme une solution à cette situation.
[2] D’où l’importance d’analyser la capacité à s’adapter de la communauté tout entière car au niveau individuel il y aurait de fortes disparités par la façon dont les tâches sont réparties. Les femmes seraient considérées comme moins vulnérables face au réchauffement climatique (Buchanan, Reed et Lidestav, 2016).
[3] Pour avoir un exemple précis sur l’unification des modes de vie parmi les jeunes voir : « Chronique d’une journée ordinaire d’un adolescent » - Martin Nastassja, 2016, Les âmes sauvages face à l’occident, la résistance d’un peuple d'Alaska, Éditions de la Découverte. p. 188
[4] Les Aléoutes désignent un peuple autochtone réparti sur des îles prolongeant la pointe de l’Alaska
Ayaydin Eda, « En Laponie, les conséquences paradoxales du tourisme sur le peuple Sami »,. The Conversation. Adresse : http://theconversation.com/en-laponie-les-consequences-paradoxales-du-tourisme-sur-le-peuple-sami-128736 [Consulté le : 24 février 2021].
Baird Rachel, 2008, « The Impact of Climate Change on Minorities and Indigenous Peoples - Minority Rights Group »,.
Benhammou Farid et Marion Rémy, 2015, « L’ours polaire, animal géopolitique »,. Adresse : https://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/BENHAMMOU/53681 [Consulté le : 4 mars 2021].
Berkes Fikret et Armitage Derek, 2010, « Co-management institutions, knowledge, and learning: Adapting to change in the Arctic »,. Études/Inuit/Studies, vol. 34, n° 1, p. 109‑131.
Buchanan Astri, Reed Maureen G. et Lidestav Gun, 2016, « What’s counted as a reindeer herder? Gender and the adaptive capacity of Sami reindeer herding communities in Sweden »,. Ambio, vol. 45, n° 3, p. 352‑362.
Delmas Antoine, 2016,« 3.13 Le tourisme entre imaginaire et réalités actuelles », Le Groenland, climat, Économie, Société, CNRS éditions, p. 283-288.
Dubreuil Antoine, 2014, « La construction de territoires identitaires régionaux et locaux en Arctique »,. Prospective et stratégie, vol. Numéros 4-5, n° 1, p. 157‑174.
Dupré Florence, 2011, « “South camp was our home” : le déplacement forcé des Inuits des îles Belcher (Nunavut) »,. Recherches amérindiennes au Québec, vol. 41, n° 23, p. 139150.
Ferdinand Malcolm, 2019, Une écologie décoloniale, SEUIL.
Marion Rémy et Benhammou Farid, 2015, Géopolitique de l’ours polaire, Éditions HESSE.
Martin Nastassja, 2016, Les âmes sauvages face à l’occident, la résistance d’un peuple d’Alaska, Éditions la Découverte.
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