Conclusion

 




        L’apparition des zoonoses dans nos sociétés est donc liée à plusieurs facteurs environnementaux, sociaux et politiques. La place accordée aux animaux et à leur soin a pris de l’ampleur, surtout dans les dernières décennies. Cela peut s’inscrire dans un contexte plus global dans lequel les humains prennent conscience des risques qui les entoure.

        Doit-on changer notre rapport à l’animal et à la nature ? Faut-il opérer un changement dans nos modes de vie ? Il paraitrait évident de répondre oui à de telles interrogations. Malgré tout, il est à considérer l’ampleur que représenterait ces changements de modes de vie, des modifications de rapport à l’animal qui demanderaient maintes interrogations sur nos croyances et pratiques vis-à-vis du monde animal. Néanmoins, certaines populations semblent avoir déjà entamé cette démarche, et ce malgré leurs caractères sociaux contradictoires. De plus, les institutions sanitaires semblent essayer de tirer des leçons de précédentes épidémies et, en conséquent, de mettre en place différents dispositifs de préventions.

          Cependant malgré les dispositifs mis en place et les mesures sanitaires que les organisations ou les gouvernements ont essayé de mettre en place, la proximité et le rapport particulier de l’homme à l’animal dépasse cette prévention, et c’est dans ce contexte que les zoonoses font leur apparition dans nos sociétés. Au-delà des rapports entre humain et animal, nous pouvons penser que les crises sanitaires engendrées par des maladies zoonotiques mettent en lumière les rapports entre humains même, ses dynamiques de domination, que ce soit à l’échelle interétatique ou bien entre des différentes population.


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