Michel Pastoureau cherche à défendre l'intérêt du loup, mais aussi des autres animaux, pour les historiens et les scientifiques à travers Le Loup - Une histoire culturelle publié en 2018 aux éditions du Seuil. Sa thèse peut être résumée en un poème en alexandrins un peu particulier...
L’écrivain, le respecté Michel Pastoureau,
Enseigna tour à tour sur l’ours et le taureau.
Enseigna tour à tour sur l’ours et le taureau.
Lorgnant sur toutes les histoires lupines,
Oublia même les couleurs les plus subtiles.
Un ouvrage, très documenté et illustré,
Prit alors forme sous sa plume passionnée.
Nivelant son oeuvre autour de douze chapitres
Evoquant l’héraldique, mais aussi les loups pitres,
Dans toute l’Europe, d’Oslo jusqu’à Montpellier,
Et même dans les mythologies millénaires,
Voilà que cet ouvrage peut vous éclairer,
Remarquablement, sur les loups dits sanguinaires.
Alors l’auteur cita les guerriers odiniques,
Identifia le symbole de Rome, la louve,
Traita de Zeus, de ses conquêtes mythiques,
Parla des superstitions du temps des douves,
Ajouta des informations sur les garous,
Sur Ysengrin, et autres monstres parfois fous.
Epoque moderne et médiévale furent liées
Tant par les croyances que par les contes et les fables.
Romulus, le Gévaudan, et le goût du sang,
Expliqués par l’auteur, prirent un autre tournant :
Suivant un vocabulaire précis et aimable
Il dessina aux loups un portrait mélioré.
Menant une approche pourvue d’iconographies,
Alliant force, conviction, humour et ironie,
L’auteur chercha à convaincre les historiens :
Ainsi, les bêtes ne sont pas des moins que rien !
Il prit la défense de ce fauve déprécié,
Malveillant et rusé. J’ai ainsi résumé,
Ecrite en acrostiche, la thèse qu’il défend.
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